Match aller
Le tirage au sort des barrages pour la qualification à la Coupe du Monde 2014 ont désigné l’Ukraine comme adversaire pour les bleus.
Cela semblait un bon tirage, mais la réalité du terrain a vite fait déchanter les bleus, qui sont rentrés sur le terrain à Kiev peut-être un peu trop sereins. Résultat, les Ukrainiens imposent un pressing terrible à l’équipe de France, qui peine à trouver ses marques. La liaison avec l’attaque ne se fait pas bien, et l’équipe ukrainienne est mieux en place, plus vive, et provoque de nombreuses fautes.
Si les tirs ukrainiens manquent de précision durant la première période, le pressing sans cesse croissant va faire plier l’équipe de Didier Deschamps quelques minutes après le retour du vestiaire. A l’heure de jeu, sur un contre rondement mené, Zuzulia bat Lloris et plonge les bleus dans l’angoisse. Ils sont néanmoins incapables de réagir, et seul Pogba sort du lot.
Les affaires de l’Equipe de France ne s’arrangent pas avec le penalty concédé par Koscielny, qui est transformé par Iarmolenko : 2-0, le score est dur mais logique.
Koscielny expulsé suite à une gifle donnée à un joueur ukrainien, il faudra à Didier Deschamps remotiver et rebâtir une équipe en 3 jours.
Match retour
Le Stade de France est comble, et l’effervescence à son comble.
Dès le coup d’envoi, l’équipe de France fait preuve d’une détermination sans faille, qui perturbe énormément les Ukrainiens, usés après leur gros match quatre jours auparavant, et qui ont en face d’eux une équipe transfigurée.
Le onze de Didier Deschamps enchaîne les occasions, et trouve la faille à la 21ème minute, par Sakho. Début de match idéal donc, que les bleus décident de confirmer en poursuivant un pressing qui fait exploser les joueurs de l’Est.
Après un but refusé à la 29ème, Benzema concrétise la domination sans partage de l’équipe de France : 2-0, les deux équipes sont à égalité. La mi-temps arrive sur ce score-là, et l’équipe ukrainienne ne se simplifie pas la tâche avec l’expulsion de Kacheridi dès le retour du vestiaire.
Les Bleus accentuent encore leur pression, et c’est finalement Sakho, après une ribambelle d’occasions, qui envoie les Bleus au Brésil, grâce à ce succès qui a un fort goût d’exploit.