C’est une ambiance de feu qui a accueillie l’équipe de France et les Reggae Boyz au stade Pierre Mauroy à Lille enregistrant pour l’occasion un record d’affluence de près de 50 000 spectateurs, tous réunis pour assister au dernier match de préparation des Bleus au mondial.
Les Bleus en pleine démonstration
Avec une possession de balle de 62% et 19 tirs dont 15 cadrés, la France a su prouver ses qualités offensives sans avoir à forcer sur ses défensives. Rapidité, précision, jeu d’équipe et finitions sont des termes idéals pour qualifier le jeu des Bleus dans ce match joué d’avance.
Ils ont su construire, échanger et prendre du plaisir à enchaîner les buts, résultat d’une osmose offensive et de jolies frappes bien placées. On notera une combinaison porteuse entre Karim Benzema et Olivier Giroud, ayant mené plusieurs fois des actions remarquables. Au final, c’est un total de 8 buts en faveur de l’équipe de France : Cabaye (1), Giroud (1), K.Benzema (2), Matuidi (2), Griezmann (2).
Antoine Griezmann, entré à la 72ème minute, sera l’auteur des 2 derniers buts de ce match avec une talonnade remarquable (« madjer ») effectuée à la 88ème minute.
Une victoire trop facile pour les Bleus
Malgré la confiance apportée par ce score à l’équipe de France, il faut admettre que l’équipe des Reggae Boyz (84ème au classement FIFA) n’a pas permis aux Bleus de révéler l’ensemble de leur potentiel.
Toute équipe doit savoir s’adapter aux situations de jeu et modifier sa tactique en cours de match pour parvenir à se surpasser et à vaincre l’adversaire. Face à cette équipe de faible niveau, la France s’est seulement contentée de faire ce qu’elle savait faire sans n’avoir aucun défi à relever ou à surmonter.
Barrett, le gardien de but jamaïcain a enchaîné les erreurs tant sur les dégagements que sur les arrêts (plusieurs buts marqués dans son angle fermé), accompagné d’une défense impuissante et peu organisée.
L’équipe jamaïcaine aurait même demandé à son arrivée la dépêche d’un kiné de l’équipe de France, étant venu sans. Cela représente bien l’amateurisme de l’équipe.