Ce dernier match de l’équipe de France nous a quelque peu laissé sur notre faim. On commençait à s’habituer aux scores vertigineux affligés par nos « frenchies » aux équipes adverses. Une petite analyse s’impose donc et pour que tous les français, plus ou moins connaisseurs en matière de football, puissent bien comprendre le déroulement et le dénouement de ce match, nous allons l’aborder de plusieurs points de vue différents pour finalement en dresser un tableau exhaustif.
Vu par une femme :
« Alors, tout d’abord, je pense que la sélection de Didier Deschamps manquait de charisme, la sélection idéale, qu’ils soient bon ou mauvais, en attaque ou en défense : Giroud, Benzema, Griezmann, Matuidi, Pogba, Evra, Varane, Cabaye et Debuchy. Pourquoi ? Car nous sommes 44% de femmes à suivre les Bleus et qu’on a besoin de beaux gosses pour rester motivées. Ensuite, au niveau de la tenue, j’ai remarqué que les maillots de l’équipe de France n’étaient pas assez près du corps, c’est important pour bien jouer et pour qu’on puisse les mater. Pour la couleur, on s’est toutes mises d’accord pour un bleu azur… »
Suite à la violence et la longueur de ces propos envers ce sport honorable qu’est le football, nous avons préféré mettre fin tout de suite au témoignage.
Vu par Benzema :
« Bon les gars… déconnez pas… faites-moi une passe. Ça fait 20 minutes que le jeu a commencé, j’ai pas touché un ballon. Hého y’a quelqu’un ? Il est où mon p’tit Giroud ? Et mon mini Valbuena ? Impossible de marquer si j’ai pas la baballe. Bon je vais faire semblant de courir un peu au cas où on me regarde. Benzegoal, Benzegoal… Benze-alone pour l’instant hein. »
Vu par Watson l’Otarie :
« Phoque off ! J’avais prédit la France vainqueur du match, impossible de leur faire confiance à ces humains. Et ma notoriété hein ? Vous en faites quoi ?! Même moi je fais mieux avec un ballon, le secret c’est de jouer avec sa truffe, ils n’apprendront jamais… »
Vu par François Hollande :
« – Moi, Président de la République, je vous promets un temps froid et pluvieux pour votre retour en France si vous survivez à la chaleur brésilienne.
– Moi, Président de la République, j’offrirai des lunettes de vue aux Bleus pour qu’ils apprennent à cadrer.
– Moi, Président de la République, je ne compte pas sur la victoire des Bleus pour faire remonter ma côte de popularité et redresser l’économie de la France à ma place, non non.
– Moi, Président de la République, je placerai les femmes des footballeurs français dans un hôtel 2 étoiles car je n’aime pas les riches.
– Moi, Président de la République, j’offrirai une tournée gratuite de Flamby à chaque personne qui mettra la balle dans mon camp (un petit mot doux en interview, un tatouage à mon effigie etc..) »
Vu par Ribéry :
« Je pense, qu’on espère, qu’on va gagner car c’est vrai qu’on est des joueurs qu’on va vite avec le ballon. Mais inconsciemment faut pas s’endormir et Valbuena et Giroud c’est deux joueurs qui sont importants pour nous et qu’on aura besoin de ces deux joueurs là. On a eu dur, franchement on a eu dur. Quand j’ai revenu en équipe de France, çà devrait aller mieux »
Vu par un médecin :
« Ce France-Equateur a été rude pour les joueurs, en dehors des malades imaginaires, de nombreux joueurs ont encaissé de sales coups. J’ai pu relever plusieurs coups de coudes totalement volontaires de la part des Bleus et découvrir un nouveau genre de pansement : la capote crânienne arborée fièrement par un des joueurs de l’équipe équatorienne. Une découverte majeure pour notre métier. Le plus intéressant réside dans la condition physique indescriptible du gardien de but équatorien : un goal pris de crampes. Malades imaginaires et simulations d’accord mais que cela serve à quelque chose au moins… – « Un massage s’il vous plait ! »
Vu par un jardinier :
« J’aurais aimé voir une belle pelouse dans un stade d’une telle réputation. Le « Maracana » aurait bien besoin d’être rafraîchi et débarrassé de toutes ces mauvaises herbes qui courent sur le terrain. Ce match fut ennuyeux, je m’attendais à voir des joueurs aux racines solides mais que nenni l’arrosoir de la victoire n’a pas coulé et à force de jouer comme des manches, les français se sont pris un beau râteau. Il faut déraciner le baobab qui a poussé dans leurs mains en l’espace de 5 jours et jouer vers l’avant ! »
Vu par Didier Deschamps :
« J’aurais aimé voir un but. On a bien joué mais on a fait des fautes et la vitesse de transmission était trop lente. Si l’équateur en est là ce n’est pas pour rien, c’est une bonne équipe. On est qualifié et c’est le principal, en finissant premier du groupe. Le premier objectif est parfaitement atteint. » Sobre, souriant, calme, un Didier Deschamps comme on l’aime.
Vu par Raymond Domenech :
« Ah les p’tits cons. Des vauriens je vous dis, des vauriens ! Des coups de coude par ci des pieds levés par-là, ils n’ont pas changé. Vous allez voir, au prochain match perdu c’est la révolution du football français, tous en grève, plus forts que la SNCF ! Didier Deschamps se doute de rien, mais ses soldats se révoltent à l’ombre des vestiaires et Samir Nasri n’est jamais loin, JAMAIS LOIN. »